mardi 29 décembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Froid au cul, chaud au coeur
Salut a tous!
En quittant la cote apres spit, je me suis quand meme dit que c etait une connerie ce detour bosniaque. La raison aurait voulut que je reste sur l adriatique, au chaud, en attendant les beaux jous. Mais une petite voix me poussait vers Sarajevo. Ville emblematique, symbole d une violence televise, lointaine. Je ne pouvais pas passer si pres sans m y arreter. Je voulais y aller a pied. Alors j ai pris au nord. Et si ce bout de route fut sans conteste le plus froid et le plus eprouvant du voyage, ce fut egalement l accueil le plus chaleureux.
J ai d abord retrouve une petite campagne croate vallonee, fraiche et sauvage. D hameau en hameau, tout le monde se connaissait, et on se passa vite le mot qu un francais se balladait a pied dans les parages. Si bien que je visita bon nombre de ferme et de bistrot, trinquant a coup de Rakija (tord-boyaux local), degustant de la charcuterie artisanale ou de la viande de veau en potage, ou ecoutant 3 vieux bonhomme me chanter un air de Klappa autour d un cafe turque... Je suis meme reste 2 nuits a Blato na Cetini, ou l on me preta un camping car au bord d une riviere, en contrebas du village. Un vrai petit coin de paradis, ou la vie prenait son temps.
Puis j ai finalement rejoint la bosnie, continuant ma ballade vers les hauteurs. La bosnie est un pays bien complique, le cul entre 3 chaises. 3 communautes, serbe, croate et musulmane, 3 religions, 3 presidents... On paye en Mark bosniaque ou en couronne croate, on rend parfois la monnaie en euros ou en dollars... Un beau bordel.
Et de se fait, si pour moi de grands plateaux desertiques remplacerent les vallons verdoyants, et malgre la frontiere tracee la un peu arbitrairement, j etais, dans le sud du pays, toujours en croatie.
On m indiqua pour rejoindre Sarajevo de grands axes par l Est, par Mostar. Mais je prefera marche vers l ouest, ayant repere quelques massifs paumes a explorer. C est ainsi que j ai rejoins la bosnie profondes. Celle ou l on vit a 6 dans une seule piece, autour du poele, ou l on fait son propre pain, ou l on tue le cochon pour le mois a venir.
Celle ou l on vous accueil comme un frere, un fils, vous offrant gite, couvert, sourires et chaleur avec le plus grand naturel.Mais aussi celle ou l on vous donne une poignee de petards a meche pour se prevenir des loups en montagne, et celle ou vous pouvez marcher 2 jours sans rien trouver d autre qu une cabane.
J ai ainsi passe quelques soirees incroyables. Je me rappelerai par dessus tout l accueil des bucherons de Vran. J etais un peu paume dans ce massif quand je les ai retrouves, suivant le bruits des tronconneuses. 5 bonhommes, entre 30 et 60 ans, un peu abasourdis de voir debarquer ma gueule dans les parrages. Ils vivaient 5jours sur 7 dans une chambre de 20 m2, sans eau ni electricite. Il ne parlait que Yougoslave, et pourtant je me suis rarement autant marre du voyage. La conversation se mimait, se dessinait, a la lumiere des bougies, seuls au monde. Au matin, le boss fit une visite eclair en Jeep et je lui demanda pour travailler. Malgre ma musculature imposante, il refusa. Domage, je me serait bien vu bucheron bosniaque quelques semaines.
Puis apres Prozor Rama, les eglises ont peu a peu fait place au mosque, et la neige est arrivee. Et quel contraste, d arriver dans un village enneige, lorsque la priere du muezzin vient resonner dans la vallee.
De la, j ai essaye de rejoindre Sarajevo en coupant court par la montagne. Il y avait sur ma carte une route de foret de 40 km, je m y suis aventure un matin mon sac debordant de vivre, confiant. Je resterai 2 jours sans voir personne, absolument paume, la neige remontant a chaque pas au genou. 2 jours de galere, a avancer a la boussole, sans voir a 10m, a dormir dans une vielle cabane abondonne dans ce grand rien. La j ai attrappe mon portable. Je voulais entendre une voix, n importe laquelle. Pas de reseau. J etais tout seul.
Si bien que j ai du rebrousser chemin, me retrouvant a la nuit dans le village que j avais quitter 48h avant. Je suis rentre dans le premier troquet venu, et sans que j ai eu le temps de dire un mot, on m attrappa, m enleva mon jean et mon blouson, et me planta avec un cafe et un verre de rakija au coin du feu.
Ce village s appelai Sebečiš. J y aurais mange et dormit comme un roi, sans rien paye. Encore une fois, un accueil incroyable. Alors, j apprends a accepter cette generosite, et j offre tout ce que j ai sur moi, quelques chansons sur un ukulele. Et si ici on ne connait que peu bob dylan ou otis redding, mais qu importe, on aime la musique.
Et puis apres un nouveau detour de 4 jours par le nord, jusqu a Travenik, j ai finalment rejoint Sarajevo.
Avant de partir, mon parrain, un aventurier peruvin, m avait offert un petit pecule, une "cartouche" pour les coups dures. Mais au debut, un peu deboussole, je me suis offert une auberge de jeunesse a grenoble, puis un hotel a briancon. De la, j ai pris la decision d arreter avec tout ca. je n aurait qu une cartouche pour l europe, a utiliser avec soin. Alors voila tonton Jim, la cartouche est grille, je me suis offert 3 nuits dans un petit hotel du centre. Et je fait le touriste dans cette ville si particuliere, pour mon plus grand bonheur.
Et la ballade continue demain vers le sud, vers dubrovnik, que je devrai rejoindre en une semaine si tout va bien.
La biz a tous, et a tres vite
Matthieu
En quittant la cote apres spit, je me suis quand meme dit que c etait une connerie ce detour bosniaque. La raison aurait voulut que je reste sur l adriatique, au chaud, en attendant les beaux jous. Mais une petite voix me poussait vers Sarajevo. Ville emblematique, symbole d une violence televise, lointaine. Je ne pouvais pas passer si pres sans m y arreter. Je voulais y aller a pied. Alors j ai pris au nord. Et si ce bout de route fut sans conteste le plus froid et le plus eprouvant du voyage, ce fut egalement l accueil le plus chaleureux.
J ai d abord retrouve une petite campagne croate vallonee, fraiche et sauvage. D hameau en hameau, tout le monde se connaissait, et on se passa vite le mot qu un francais se balladait a pied dans les parages. Si bien que je visita bon nombre de ferme et de bistrot, trinquant a coup de Rakija (tord-boyaux local), degustant de la charcuterie artisanale ou de la viande de veau en potage, ou ecoutant 3 vieux bonhomme me chanter un air de Klappa autour d un cafe turque... Je suis meme reste 2 nuits a Blato na Cetini, ou l on me preta un camping car au bord d une riviere, en contrebas du village. Un vrai petit coin de paradis, ou la vie prenait son temps.
Puis j ai finalement rejoint la bosnie, continuant ma ballade vers les hauteurs. La bosnie est un pays bien complique, le cul entre 3 chaises. 3 communautes, serbe, croate et musulmane, 3 religions, 3 presidents... On paye en Mark bosniaque ou en couronne croate, on rend parfois la monnaie en euros ou en dollars... Un beau bordel.
Et de se fait, si pour moi de grands plateaux desertiques remplacerent les vallons verdoyants, et malgre la frontiere tracee la un peu arbitrairement, j etais, dans le sud du pays, toujours en croatie.
On m indiqua pour rejoindre Sarajevo de grands axes par l Est, par Mostar. Mais je prefera marche vers l ouest, ayant repere quelques massifs paumes a explorer. C est ainsi que j ai rejoins la bosnie profondes. Celle ou l on vit a 6 dans une seule piece, autour du poele, ou l on fait son propre pain, ou l on tue le cochon pour le mois a venir.
Celle ou l on vous accueil comme un frere, un fils, vous offrant gite, couvert, sourires et chaleur avec le plus grand naturel.Mais aussi celle ou l on vous donne une poignee de petards a meche pour se prevenir des loups en montagne, et celle ou vous pouvez marcher 2 jours sans rien trouver d autre qu une cabane.
J ai ainsi passe quelques soirees incroyables. Je me rappelerai par dessus tout l accueil des bucherons de Vran. J etais un peu paume dans ce massif quand je les ai retrouves, suivant le bruits des tronconneuses. 5 bonhommes, entre 30 et 60 ans, un peu abasourdis de voir debarquer ma gueule dans les parrages. Ils vivaient 5jours sur 7 dans une chambre de 20 m2, sans eau ni electricite. Il ne parlait que Yougoslave, et pourtant je me suis rarement autant marre du voyage. La conversation se mimait, se dessinait, a la lumiere des bougies, seuls au monde. Au matin, le boss fit une visite eclair en Jeep et je lui demanda pour travailler. Malgre ma musculature imposante, il refusa. Domage, je me serait bien vu bucheron bosniaque quelques semaines.
Puis apres Prozor Rama, les eglises ont peu a peu fait place au mosque, et la neige est arrivee. Et quel contraste, d arriver dans un village enneige, lorsque la priere du muezzin vient resonner dans la vallee.
De la, j ai essaye de rejoindre Sarajevo en coupant court par la montagne. Il y avait sur ma carte une route de foret de 40 km, je m y suis aventure un matin mon sac debordant de vivre, confiant. Je resterai 2 jours sans voir personne, absolument paume, la neige remontant a chaque pas au genou. 2 jours de galere, a avancer a la boussole, sans voir a 10m, a dormir dans une vielle cabane abondonne dans ce grand rien. La j ai attrappe mon portable. Je voulais entendre une voix, n importe laquelle. Pas de reseau. J etais tout seul.
Si bien que j ai du rebrousser chemin, me retrouvant a la nuit dans le village que j avais quitter 48h avant. Je suis rentre dans le premier troquet venu, et sans que j ai eu le temps de dire un mot, on m attrappa, m enleva mon jean et mon blouson, et me planta avec un cafe et un verre de rakija au coin du feu.
Ce village s appelai Sebečiš. J y aurais mange et dormit comme un roi, sans rien paye. Encore une fois, un accueil incroyable. Alors, j apprends a accepter cette generosite, et j offre tout ce que j ai sur moi, quelques chansons sur un ukulele. Et si ici on ne connait que peu bob dylan ou otis redding, mais qu importe, on aime la musique.
Et puis apres un nouveau detour de 4 jours par le nord, jusqu a Travenik, j ai finalment rejoint Sarajevo.
Avant de partir, mon parrain, un aventurier peruvin, m avait offert un petit pecule, une "cartouche" pour les coups dures. Mais au debut, un peu deboussole, je me suis offert une auberge de jeunesse a grenoble, puis un hotel a briancon. De la, j ai pris la decision d arreter avec tout ca. je n aurait qu une cartouche pour l europe, a utiliser avec soin. Alors voila tonton Jim, la cartouche est grille, je me suis offert 3 nuits dans un petit hotel du centre. Et je fait le touriste dans cette ville si particuliere, pour mon plus grand bonheur.
Et la ballade continue demain vers le sud, vers dubrovnik, que je devrai rejoindre en une semaine si tout va bien.
La biz a tous, et a tres vite
Matthieu
mercredi 2 décembre 2009
Merci Bernard, papa de Thibault, pour cette picture trop choupette de Thieuby (gauche) et Tibo (droite)...
J'ai eu de tes nouvelles par mail et vu quelques photos de ton périple,
et ça m'a fait pensé à une photo de toi et Tibo, sacs au dos, en montagne, où
vous dominiez le monde à vos pîeds.
C'est super ce que tu fais.
Je te souhaite bonne route.
Bernard
J'ai eu de tes nouvelles par mail et vu quelques photos de ton périple,
et ça m'a fait pensé à une photo de toi et Tibo, sacs au dos, en montagne, où
vous dominiez le monde à vos pîeds.
C'est super ce que tu fais.
Je te souhaite bonne route.
Bernard
Je suis a la bourre dans l update!!!
Enfin... Mieux vaut tard que jamais, voila les deux derniers mails de Thieuby:
Le 25 novembre:
"Et merde, encore un mail de l autre promeneur"
Salut a tous!
Une vieille histoire croate dit qu au commencement de tout, lorsque Dieu fit sortir la Terre des eaux, il s attacha a la partager entre les peuples.
Dans l immensite de la tache, certains furent bien gate, d autre lese, mais un petit peuple lui fut carrement oublie.Entendant leurs cris, et surtout confus d un tel oubli, le vieux barbu, dans son infinie bonte, leur fit cadeau de la terre qu il s etait garde pour lui.
Voila comment les croates voient leur pays. Et je dois dire qu ayant arpente depuis quelques jours maintenant ce beau pays, je ne vais pas les contredire.
J ai trouve sur ma route une cote rocailleuse, abimee, habillee de foret rendu a l automne, de petit port de peche chaleureux, et se jetant dans une mer transluscide. Par jour de beau temps, les milles Iles jetees au loin permettent de distinguer ciel et mer a l horizon. Tandis que sous une nuit noire, des bateaux de peche nocturnes viennent faire echo aux etoiles.
Bref une ballade magnifique, et j y ait trouve la douceur que j etais venu chercher. Du coup, le rythme s est un peu ralentit voir beaucoup. La faute a ce que j ai sous les yeux, mais aussi a des talons ronges par les km (nan maman, t inquiete, je me suis bien pose et tout va mieux).
La petite histoire ci dessus m a ete raconte a Crikvenica, petite ville cotiere ou j ai ete accueillit par 2 frangins au detour d une rencontre sur le port.Soiree tres agreable dans un petit apart avec vu sur la mer. On m offre meme gracieusement le canap.
Au matin, le premier des 2 freres se reveil pour aller au travail. Arrive dans le salon, je le vois tirer la gueule, ouvrir la fenetre et foncer dans la cuisine. Inquiet, je lui demande si tout va bien. Le verdict tombe d une voix rocailleuse a l accent slave: "you smell really bad".
Une petite anecdote pour vous evoquer mon hygiene de route. Le nombre de douche se comptre sur les doigts d une mains, et les lave-linges se sont fait rare.
2 exceptions neanmoins: mes pieds et mes dents. questions de priorites. Mais je vais essayer de faire meiux, les rencontres se font plus rare quand on pue.
La croatie me reserve ainsi son lot de surprise, de rencontre. Je pourrait ainsi vous raconter des attaques de vaches croates, des aperos dans les chantiers, des nuits dans des maisons hantes... Mais je garde quelques histoires pour plus tard. Voici neanmoins une perle pour vous occuper:
Par une journee grise, alors que je pansais mes talons sur le bord de la route, je vois 2 cyclistes lourdement charges arriver. Voyageurs. Francais de surcroit. Etudiant en medecine. On echange quelques banalites: "Tu vas ou?" "A Istanbul a pied, et vous?" "A Hanoi en velo"Normal quoi.Ju et Eloi sont partis de Rouen il y a presqu un mois et s appretent a traverser 2 continents sur leur destrier. 55kg piece tout de meme.S ensuit une bien belle soiree sur le port de Karlobag, a partager charcute, anecdotes de voyage, et pensees diverses, a s echanger des poemes et de la biafine, et bien sur a trinquer a la route. Ils trouvent meme un garage pour la nuit chez un vieux croate tout sourire parlant francais, avec petit dej a la clef.Vous voila donc prevenu, je ne suis pas seul. Alors si vous voyez un bonhomme a pied, a velo, en trottinette, ou je ne sais quoi, pensez a vous arreter. Car si on sent mauvais, on a aussi bien souvent des sourires et des histoires pleins la bouche.Les ballades continuent, dont la mienne.
Je pars a la decouverte de Zadar ou je suis arrive ce matin.
Voici un apercu de mon itineraire depuis vicenza:
http://maps.google.fr/maps?f=d&source=s_d&saddr=vicenza+italie&daddr=gazzo+to:Via+Corso%2FSP22+to:Via+Noalese%2FSR515+to:SR515%2FStrada+Noalese+Sud+to:Via+A.+Cercariolo%2FSR245+to:Via+Bonisiolo%2FSP64+to:quarto+d+altino+to:jesolo+to:cavallino+to:caorle+to:monfalcone+to:trieste+to:San+Dorligo+della+Valle+Trieste,+Frioul-V%C3%A9n%C3%A9tie+Julienne,+Italie+to:podgorje+to:rijeka+to:Ivana+Zajca+to:crikvenica+to:senj+to:karlobag+to:posedarje+to:radovin+to:Route%C2%A06007+to:Route%C2%A06014+to:zadar&hl=fr&geocode=FbH5tgIdUxewACk7DzrOfzF_RzFwUpEVhwkHBA%3BFQaFtwId9ZuyAClhEfNfYSx_RzFQYpEVhwkHBA%3BFZJjtwIdSPK1AA%3BFbRltgId9E63AA%3BFWK8tgIdpuK3AA%3BFYZltwIdHMa4AA%3BFfiOtwId8m-7AA%3BFRp6twIdYcu8ACk99y4ypk15RzGXB90GxY8zPg%3BFUnVtgIdY9zAACn_4dGCBf97RzFAXpEVhwkHBA%3BFVH_tQIdNoG_ACm_oYe4KQB8RzHUX6bYCyUwpQ%3BFeS4twIdjGTEAClzTIAX2e97RzFgXZEVhwkHBA%3BFfD_ugIdt37OAClRitxbkgl7RzHQcpEVhwkHBA%3BFX6euAId5z3SACmnbud3TGt7RzEAdJEVhwkHBA%3BFcrRtwId_3nTACnBnBzav0F7RzHgc5EVhwkHBA%3BFT7MtgIdysnUAClp_yr-_0R7RzHIYqNeNSS91g%3BFTGoswIdEkjcACktvqoXJaFkRzFwtss9OG88Nw%3BFdgMrwIdfFneAA%3BFeNQsQIdFCTgACkDUjWCgXtjRzEpnlkmtP61Cg%3BFV-ArgIdjl7jAClTjq6mhJljRzG0JuOYYgkS7g%3BFW1jpwIdyQDmACm1Dbq2hC5iRzFgwyuGUK0ABA%3BFX-XogIdfSvsACnbx94ubethRzHz6iqwdnNdkA%3BFSP1ogIdk37qACmNIc10Ye1hRzHdKE7-OdfXdw%3BFYOfogIdhljpAA%3BFTiCogIdmAnqAA%3BFb4joQIdF2DoACmPuMDSYvphRzGEB_QTHD4yEg&mra=ls&via=2,3,4,5,6,22,23&sll=44.185651,15.306702&sspn=0.360425,0.604248&ie=UTF8&ll=45.298075,13.535156&spn=2.828449,4.833984&z=8Et
si vous en avez ras le bol de mes histoires, voici l aventure de 2 mecs qui vont au vietnam en velo:
jrdam.fr
La biz a tous et a bientot,
Matthieu
PS: Si certains ont pu formuler des critiques concernant mon orthographe, sachez que je les entends. Mais rien n y fait.
Le 30 Novembre
Salut a Tous!
Je suis a Split, il fait beau, donc je ne vais pas passer une seconde de plus devant l´ordi.
Alors que je voulait tranquilement suivre la cote, la communaute bosniaque locale m a fait changer d avis. Je vais a Sarajevo! avant retour vers Dubrovnik pour les fetes.
Biz a tous,
Matthieu
Enfin... Mieux vaut tard que jamais, voila les deux derniers mails de Thieuby:
Le 25 novembre:
"Et merde, encore un mail de l autre promeneur"
Salut a tous!
Une vieille histoire croate dit qu au commencement de tout, lorsque Dieu fit sortir la Terre des eaux, il s attacha a la partager entre les peuples.
Dans l immensite de la tache, certains furent bien gate, d autre lese, mais un petit peuple lui fut carrement oublie.Entendant leurs cris, et surtout confus d un tel oubli, le vieux barbu, dans son infinie bonte, leur fit cadeau de la terre qu il s etait garde pour lui.
Voila comment les croates voient leur pays. Et je dois dire qu ayant arpente depuis quelques jours maintenant ce beau pays, je ne vais pas les contredire.
J ai trouve sur ma route une cote rocailleuse, abimee, habillee de foret rendu a l automne, de petit port de peche chaleureux, et se jetant dans une mer transluscide. Par jour de beau temps, les milles Iles jetees au loin permettent de distinguer ciel et mer a l horizon. Tandis que sous une nuit noire, des bateaux de peche nocturnes viennent faire echo aux etoiles.
Bref une ballade magnifique, et j y ait trouve la douceur que j etais venu chercher. Du coup, le rythme s est un peu ralentit voir beaucoup. La faute a ce que j ai sous les yeux, mais aussi a des talons ronges par les km (nan maman, t inquiete, je me suis bien pose et tout va mieux).
La petite histoire ci dessus m a ete raconte a Crikvenica, petite ville cotiere ou j ai ete accueillit par 2 frangins au detour d une rencontre sur le port.Soiree tres agreable dans un petit apart avec vu sur la mer. On m offre meme gracieusement le canap.
Au matin, le premier des 2 freres se reveil pour aller au travail. Arrive dans le salon, je le vois tirer la gueule, ouvrir la fenetre et foncer dans la cuisine. Inquiet, je lui demande si tout va bien. Le verdict tombe d une voix rocailleuse a l accent slave: "you smell really bad".
Une petite anecdote pour vous evoquer mon hygiene de route. Le nombre de douche se comptre sur les doigts d une mains, et les lave-linges se sont fait rare.
2 exceptions neanmoins: mes pieds et mes dents. questions de priorites. Mais je vais essayer de faire meiux, les rencontres se font plus rare quand on pue.
La croatie me reserve ainsi son lot de surprise, de rencontre. Je pourrait ainsi vous raconter des attaques de vaches croates, des aperos dans les chantiers, des nuits dans des maisons hantes... Mais je garde quelques histoires pour plus tard. Voici neanmoins une perle pour vous occuper:
Par une journee grise, alors que je pansais mes talons sur le bord de la route, je vois 2 cyclistes lourdement charges arriver. Voyageurs. Francais de surcroit. Etudiant en medecine. On echange quelques banalites: "Tu vas ou?" "A Istanbul a pied, et vous?" "A Hanoi en velo"Normal quoi.Ju et Eloi sont partis de Rouen il y a presqu un mois et s appretent a traverser 2 continents sur leur destrier. 55kg piece tout de meme.S ensuit une bien belle soiree sur le port de Karlobag, a partager charcute, anecdotes de voyage, et pensees diverses, a s echanger des poemes et de la biafine, et bien sur a trinquer a la route. Ils trouvent meme un garage pour la nuit chez un vieux croate tout sourire parlant francais, avec petit dej a la clef.Vous voila donc prevenu, je ne suis pas seul. Alors si vous voyez un bonhomme a pied, a velo, en trottinette, ou je ne sais quoi, pensez a vous arreter. Car si on sent mauvais, on a aussi bien souvent des sourires et des histoires pleins la bouche.Les ballades continuent, dont la mienne.
Je pars a la decouverte de Zadar ou je suis arrive ce matin.
Voici un apercu de mon itineraire depuis vicenza:
http://maps.google.fr/maps?f=d&source=s_d&saddr=vicenza+italie&daddr=gazzo+to:Via+Corso%2FSP22+to:Via+Noalese%2FSR515+to:SR515%2FStrada+Noalese+Sud+to:Via+A.+Cercariolo%2FSR245+to:Via+Bonisiolo%2FSP64+to:quarto+d+altino+to:jesolo+to:cavallino+to:caorle+to:monfalcone+to:trieste+to:San+Dorligo+della+Valle+Trieste,+Frioul-V%C3%A9n%C3%A9tie+Julienne,+Italie+to:podgorje+to:rijeka+to:Ivana+Zajca+to:crikvenica+to:senj+to:karlobag+to:posedarje+to:radovin+to:Route%C2%A06007+to:Route%C2%A06014+to:zadar&hl=fr&geocode=FbH5tgIdUxewACk7DzrOfzF_RzFwUpEVhwkHBA%3BFQaFtwId9ZuyAClhEfNfYSx_RzFQYpEVhwkHBA%3BFZJjtwIdSPK1AA%3BFbRltgId9E63AA%3BFWK8tgIdpuK3AA%3BFYZltwIdHMa4AA%3BFfiOtwId8m-7AA%3BFRp6twIdYcu8ACk99y4ypk15RzGXB90GxY8zPg%3BFUnVtgIdY9zAACn_4dGCBf97RzFAXpEVhwkHBA%3BFVH_tQIdNoG_ACm_oYe4KQB8RzHUX6bYCyUwpQ%3BFeS4twIdjGTEAClzTIAX2e97RzFgXZEVhwkHBA%3BFfD_ugIdt37OAClRitxbkgl7RzHQcpEVhwkHBA%3BFX6euAId5z3SACmnbud3TGt7RzEAdJEVhwkHBA%3BFcrRtwId_3nTACnBnBzav0F7RzHgc5EVhwkHBA%3BFT7MtgIdysnUAClp_yr-_0R7RzHIYqNeNSS91g%3BFTGoswIdEkjcACktvqoXJaFkRzFwtss9OG88Nw%3BFdgMrwIdfFneAA%3BFeNQsQIdFCTgACkDUjWCgXtjRzEpnlkmtP61Cg%3BFV-ArgIdjl7jAClTjq6mhJljRzG0JuOYYgkS7g%3BFW1jpwIdyQDmACm1Dbq2hC5iRzFgwyuGUK0ABA%3BFX-XogIdfSvsACnbx94ubethRzHz6iqwdnNdkA%3BFSP1ogIdk37qACmNIc10Ye1hRzHdKE7-OdfXdw%3BFYOfogIdhljpAA%3BFTiCogIdmAnqAA%3BFb4joQIdF2DoACmPuMDSYvphRzGEB_QTHD4yEg&mra=ls&via=2,3,4,5,6,22,23&sll=44.185651,15.306702&sspn=0.360425,0.604248&ie=UTF8&ll=45.298075,13.535156&spn=2.828449,4.833984&z=8Et
si vous en avez ras le bol de mes histoires, voici l aventure de 2 mecs qui vont au vietnam en velo:
jrdam.fr
La biz a tous et a bientot,
Matthieu
PS: Si certains ont pu formuler des critiques concernant mon orthographe, sachez que je les entends. Mais rien n y fait.
Le 30 Novembre
Salut a Tous!
Je suis a Split, il fait beau, donc je ne vais pas passer une seconde de plus devant l´ordi.
Alors que je voulait tranquilement suivre la cote, la communaute bosniaque locale m a fait changer d avis. Je vais a Sarajevo! avant retour vers Dubrovnik pour les fetes.
Biz a tous,
Matthieu
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