lundi 23 novembre 2009

Thieuby continue sa route...

Et se trouve maintenant a STARIGRAD PAKLENICA pas loin de la cote croatienne.

Vous serez contents de savoir que Thieubchou a un toi pour dormir ce soir!

vendredi 13 novembre 2009

Thieuby en Croatie!

Salut a tous!

Ca y est, me voila dans une autre europe... Et la transition merite un petit recit:
Il y a seulement 4 jours que j ai quitte Trieste. Je me suis reveille sur le port, a l abri d un hangard, sous l oeil amical du gardien des lieu. Un italien rondouillard d une 40aine d annee m ayant offert ce nid pour la nuit. Le vent du Nord s etait leve a l aube, amenant le soleil, et me poussant a continuer ma route dans la bonne direction. Ce que j ai fait, apres bien sur un petit dej consequent et une ballade digestive dans une ville absolument magnifique (la faute a un empereur autrichien y ayant fait ses quartier il y a qq siecles)
Puis le rituel devenu quotidien: je sors ma carte, pointe un petit village semblant un peu paume sur les hauteur de Trieste et pars boussole en main: direction san dorligo.
J adore passer les frontiere. Je me rappelle le col de Lacroix, qui m avait fait arriver en Italie. Une petite croix en bois a fleur de lys, un vieux poste frontiere en ruine, paume dans les Alpes.
Ici, je n ai rien vu de tel. A san dorligo, je me dirige vers le centre nevralgique de tout bled digne de ce nom: Le bon vieux bar-tabac. On m y indique un chemin, a priori ancienement utilise par les contrebandier (et oui, merci a la libre circulation europeenne, ceux ci prennent maintenant la route, comme tout le monde). C est ainsi qu apres une petite heure de marche en foret, je debarque dans cette vallee magnifique. La nature est a l automne, un grand soleil, des vigne partout. Et une pancarte indiquant "OPS". OPS? J avance, Ops s avere etre un village. 3 maisons, chacune un ecriteau identique: Vino. Je suis en Slovenie et le vin est degueulasse.
A Trieste, je dois vous avouer que j ai peche: je me suis acheter le monde. Dedans j ai lu qu andre agassi jouait au tennis avec une perruque sous amphetamine, qu il fallait se vacciner contre la grippe A et que l on preparait des pseudo taxes internationnale sur les transactions boursiere dites "a risque". Rien de bien nouveau (bien que les revelation d agassi ait ete un choque). J ai aussi appris que l europe fetait les 20ans de la chute du mur de Berlin. De mon cote, j ai marche 3 jours, sans voir un mur, pourtant j ai l impression d avoir change de continent. Je ne connaissait pas cette europe la; ou on travail la terre avec des anes a charrues, ou les voitures roule moteur a l air, et ou on peut faire 50 bornes sans trouver une epicerie, un bar ou un distributeur automatique. Pas que ce soit la misere, mais juste sortit pour moi d un autre siecle. Union europenne?

Mes vivres commencant a s amenuiser serieux, j ai essaye de rejoindre la civilisation en me dirigeant vers la Croatie. La, j y ait trouve 2 postes frontieres, un slovene, un croate. En pre-fabrique, au cas ou les vieilles rancoeur frontaliere ne se reveil et redessine la demarcation. Les douaniers slovene me mette en garde, je ne dois pas marcher de nuit sur la route ni dormir dans la foret. Des ours peuple la region, et il y a eu des attaques recement. Blague ou pas, je les prend au mot et rejoinds le 1er village pour me trouver une grange et une botte de foin. La encore, vieille habitude.

Je finis par mettre la main sur une petite epicerie. Mais c est au tour de l argent de me manquer. J ai 10euros, mais pas une seule couronne croate. Alors la plus qu une chose a faire (non pas sortir mon Yukulele et faire la manche, ce que je ne me suis pas encore resigne a faire), s enfiler l ultime pomme trainant dans mon sac et trace vers le distributeur automatique le plus proche. Et la faim peut vous faire aller vite, je vous assure.

C est ainsi que je me suis retrouve ce matin a Rijeka, premiere grande ville Croate sur ma route. Une ville bourdonnante, vibrante, de circulation, de gens, de cris d odeur et de musique. Des batiments en ruines jouxtent de jolies tours toutes neuves, et il n y a qu au centre ville que l on trouve une belle homogeneite, bien propre. Mais les touristes vont-ils ailleurs?
Hier soir je me suis envoye le plus gros resto de ma vie (apres 50bornes fait avec une pomme...). Et vous pouvez etre sur qu a l avenir, mon sac debordera de provision (promis maman).
Voila un petit recit de mon quotidien, pas de grande aventure, pas d histoire extraordinaire, juste ma route telle qu elle est avec quelques impressions livrees au passage.
La ballade continue pour moi en Yougoslavie, je pense continuer vers le sud encore un peu, et peut etre trouver un endroit tranquil, un boulot et un toit, histoire de passer le gros de l hiver au chaud. Les ampoules reviennent en force, je degage une odeur fetide, mais tout va bien.
Je pense a vous, continuer a m envoyer des nouvelles!
Milles biz a tous
Matthieu
PS:Joint, les 3 premieres photos officielles, prise par un collegue de ballade au sommet du taillefer dans les alpes!





mercredi 11 novembre 2009

Trieste, ou la fin d'une belle traversé‏e

Ciao tout le monde!

Je viens de m'envoyer une grande dose de bonheur en lisant vos nouvelles à tous. Ici (c'est à dire entre Saint cyr et Istanbul) tout va toujours bien.
Je viens de passer les 10 derniers jours sous un temps absolument pourri, et la marche sous la pluie est devenue mon pain quotidien.
Depuis Vicenza, j'ai rejoint par la campagne le lagon venissien, sans passer par venise (ville que j'avais déjà eu la chance de visiter).
J'ai préféré rejoindre la mer plus à l'est. Je me suis ainsi retrouvé à longer par la plage des stations Balnéaires fantomes pendant 3 jours,
cerné par des barres d'hotels et de restaurants au couleurs criardes.(c'est fout ce que l'Homme est doué pour venir gacher les plus beau paysage...)
Mais j'y ait trouvé des gens adorables, et ait encore passé quelques bons moments.
Puis, ne voulant pas m'éloigné trop de la mer que j'avais en fin retrouvé, je suis arrivé en toute logique à Trieste ce matin.

Bref, me voici au terme de ma ballade à l'Italienne, avec un mélange de mélancolie, d'appréhension et d'excitation.Si on s'amuse à un petit bilan, je retiendrai des centaines de rencontres, autant de sourires, et une très belles hospitalités ritales (surtout dans le Piemont!).
Quelques accros, une dizaine de controle de police/carabinieri (dont une grasse matiné interrompu de manière relativement brutale...
ces braves forces de l'ordre n'ont pas peur de mettre la main à la patte lorsqu'il s'agit d'appréhender un homme endormit)
Je retiendrai aussi la charcuterie, le fromage, les quelques restos que je me suis permis, et bien sur le pinard (faut dire que, chez le producteur, on l'achète au prix de l'essence...).
Ayant délaissé les hotels Italiens, je me rappelerai les belles demeures que j'ai pu occuper, de la cabane dans les bois au chateau en ruine, les bottes de foins usé et les chantier squatté, mais aussi les quelques nuits de galères. (special dédicace à l'église chrétienne d'Italie, qui m'a quand meme bien sortit de la panade à plusieurs reprises)
Je me rappelerai les moments de bonheur, les coup de barre et de blues, les levés et les couché de soleil, les millions de paysages que j'ai déjà pu voir.
J'ai des images pleins la tete, et pourtant je ne suis qu'au début de mon voyage.

Ce soir je passe la nuit à Trieste, ville que je n'ai pas fini de découvrire. Et demain, direction la slovénie, puis droit vers le sud. Je vais aller mériter mon soleil!

La ballade continue donc, et malgré le temps la route est toujours aussi belle! La biz à tous

Matthieu

Trieste, ou la fin d'une belle traversé‏e

Ciao tout le monde!

Je viens de m'envoyer une grande dose de bonheur en lisant vos nouvelles à tous. Ici (c'est à dire entre Saint cyr et Istanbul) tout va toujours bien.
Je viens de passer les 10 derniers jours sous un temps absolument pourri, et la marche sous la pluie est devenue mon pain quotidien.
Depuis Vicenza, j'ai rejoint par la campagne le lagon venissien, sans passer par venise (ville que j'avais déjà eu la chance de visiter).
J'ai préféré rejoindre la mer plus à l'est. Je me suis ainsi retrouvé à longer par la plage des stations Balnéaires fantomes pendant 3 jours,
cerné par des barres d'hotels et de restaurants au couleurs criardes.(c'est fout ce que l'Homme est doué pour venir gacher les plus beau paysage...)
Mais j'y ait trouvé des gens adorables, et ait encore passé quelques bons moments.
Puis, ne voulant pas m'éloigné trop de la mer que j'avais en fin retrouvé, je suis arrivé en toute logique à Trieste ce matin.

Bref, me voici au terme de ma ballade à l'Italienne, avec un mélange de mélancolie, d'appréhension et d'excitation.Si on s'amuse à un petit bilan, je retiendrai des centaines de rencontres, autant de sourires, et une très belles hospitalités ritales (surtout dans le Piemont!).
Quelques accros, une dizaine de controle de police/carabinieri (dont une grasse matiné interrompu de manière relativement brutale...
ces braves forces de l'ordre n'ont pas peur de mettre la main à la patte lorsqu'il s'agit d'appréhender un homme endormit)
Je retiendrai aussi la charcuterie, le fromage, les quelques restos que je me suis permis, et bien sur le pinard (faut dire que, chez le producteur, on l'achète au prix de l'essence...).
Ayant délaissé les hotels Italiens, je me rappelerai les belles demeures que j'ai pu occuper, de la cabane dans les bois au chateau en ruine, les bottes de foins usé et les chantier squatté, mais aussi les quelques nuits de galères. (special dédicace à l'église chrétienne d'Italie, qui m'a quand meme bien sortit de la panade à plusieurs reprises)
Je me rappelerai les moments de bonheur, les coup de barre et de blues, les levés et les couché de soleil, les millions de paysages que j'ai déjà pu voir.
J'ai des images pleins la tete, et pourtant je ne suis qu'au début de mon voyage.

Ce soir je passe la nuit à Trieste, ville que je n'ai pas fini de découvrire. Et demain, direction la slovénie, puis droit vers le sud. Je vais aller mériter mon soleil!

La ballade continue donc, et malgré le temps la route est toujours aussi belle! La biz à tous

Matthieu