mercredi 11 novembre 2009

Trieste, ou la fin d'une belle traversé‏e

Ciao tout le monde!

Je viens de m'envoyer une grande dose de bonheur en lisant vos nouvelles à tous. Ici (c'est à dire entre Saint cyr et Istanbul) tout va toujours bien.
Je viens de passer les 10 derniers jours sous un temps absolument pourri, et la marche sous la pluie est devenue mon pain quotidien.
Depuis Vicenza, j'ai rejoint par la campagne le lagon venissien, sans passer par venise (ville que j'avais déjà eu la chance de visiter).
J'ai préféré rejoindre la mer plus à l'est. Je me suis ainsi retrouvé à longer par la plage des stations Balnéaires fantomes pendant 3 jours,
cerné par des barres d'hotels et de restaurants au couleurs criardes.(c'est fout ce que l'Homme est doué pour venir gacher les plus beau paysage...)
Mais j'y ait trouvé des gens adorables, et ait encore passé quelques bons moments.
Puis, ne voulant pas m'éloigné trop de la mer que j'avais en fin retrouvé, je suis arrivé en toute logique à Trieste ce matin.

Bref, me voici au terme de ma ballade à l'Italienne, avec un mélange de mélancolie, d'appréhension et d'excitation.Si on s'amuse à un petit bilan, je retiendrai des centaines de rencontres, autant de sourires, et une très belles hospitalités ritales (surtout dans le Piemont!).
Quelques accros, une dizaine de controle de police/carabinieri (dont une grasse matiné interrompu de manière relativement brutale...
ces braves forces de l'ordre n'ont pas peur de mettre la main à la patte lorsqu'il s'agit d'appréhender un homme endormit)
Je retiendrai aussi la charcuterie, le fromage, les quelques restos que je me suis permis, et bien sur le pinard (faut dire que, chez le producteur, on l'achète au prix de l'essence...).
Ayant délaissé les hotels Italiens, je me rappelerai les belles demeures que j'ai pu occuper, de la cabane dans les bois au chateau en ruine, les bottes de foins usé et les chantier squatté, mais aussi les quelques nuits de galères. (special dédicace à l'église chrétienne d'Italie, qui m'a quand meme bien sortit de la panade à plusieurs reprises)
Je me rappelerai les moments de bonheur, les coup de barre et de blues, les levés et les couché de soleil, les millions de paysages que j'ai déjà pu voir.
J'ai des images pleins la tete, et pourtant je ne suis qu'au début de mon voyage.

Ce soir je passe la nuit à Trieste, ville que je n'ai pas fini de découvrire. Et demain, direction la slovénie, puis droit vers le sud. Je vais aller mériter mon soleil!

La ballade continue donc, et malgré le temps la route est toujours aussi belle! La biz à tous

Matthieu

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